Photo: Patrick Kovarik AFP
La SNCF a finalement décidé de faire circuler les 15 TGV commandés à l'usine Alstom de Belfort sur des lignes grande vitesse. Cette commande doit sécuriser l'avenir du site menacé de voir ses activités transférées dans le Bas-Rhin.
Les 15 TGV dont la commande avait été décidée pour sauver l'usine Alstom de Belfort circuleront finalement sur l'axe TGV Atlantique, et non sur des lignes classiques comme initialement prévu, a indiqué à l'AFP un dirigeant de la SNCF.
"On est revenus sur l'idée que ça seraient des rames TGV qui rouleraient sur des lignes normales, ce qui paraissait peu cohérent", a indiqué ce responsable du groupe public. Un nouveau scénario, élaboré par la SNCF, le secrétariat d'État aux Transports et le ministère de l'Industrie, sous l'autorité de Matignon, prévoit que l'opérateur ferroviaire débourse entre 470 et 480 millions d'euros, pour acquérir 15 rames de TGV, qu'elle va "affecter au réseau Atlantique" et non sur "des lignes normales".
Rénover 24 vieilles rames TGV
Lire la suite : Les TGV commandés à Alstom rouleront bien sur des lignes grande vitesse
LGV Bordeaux/Toulouse
et Bordeaux/Dax
Mensonges, conflits d’intérêts, influence des lobbyistes et verrouillage de la justice
au nom de l’intérêt général
Mensonges
Notre argumentaire de février 2022 reprend, sources à l’appui, les mensonges et tricheries sur les chiffres de ce projet sur :
(Argumentaire février 2022 disponible sur notre site : tgv-albret.fr rubrique « Le projet TGV »
Influence des lobbyistes
Voir ci-après la toile tissée par le lobbyiste Jean-Louis Chauzy pour contrôler le projet GPSO.
Jean-Louis Chauzy : Président du CESER Occitanie (Conseil Economique, Social et Environnemental Régional)
Président d’Euro Sud Team, une association lobbyiste
(Cliquez pour agrandir : )
Conflit d’intérêt
LOI n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique
Article 1 : Modifié par LOI n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 - art. 29 (V)
Les membres du Gouvernement, les personnes titulaires d'un mandat électif local ainsi que celles chargées d'une mission de service public exercent leurs fonctions avec dignité, probité et intégrité et veillent à prévenir ou à faire cesser immédiatement tout conflit d'intérêts.
Article 2 - Modifié par LOI n° 2017-1339 du 15 septembre 2017 - art. 6
Le 8 octobre 2018 nous avons écrit au Président de la République :
« Nous sommes surpris de trouver parmi les membres du Conseil d’orientation des infrastructures, dont le rapport va influencer le Gouvernement, Monsieur Bruno Cavagné nommé vice-président de ce conseil et présenté comme personne qualifiée alors qu’il est depuis 2013 Président de la Fédération Nationale des Travaux Public (FNTP) ».
A noter que les vice-présidences de la Fédération Nationale de Travaux Publics sont partagées par Vinci, Bouygues et Eiffage.
Rappelons le rôle du Conseil d’Orientation des Infrastructures (COI) :
Notre courrier du 8 octobre 2018 :
« Le rapport de ce conseil servira de réflexion et de base pour la Loi d’orientation de la mobilité qui sera discutée en Conseil des ministres en octobre et avec les parlementaires fin 2018.
Elle va permettre de définir de façon claire, priorisée et financée la politique d’investissements dans les transports pour la prochaine décennie.
Le sort du GPSO (Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax-Espagne) sera confirmé. »
En novembre 2021, le COI rencontrait à Bordeaux les représentants de l’Etat, des élus régionaux et bordelais pour un bilan d’étape. Selon Guy Kauffmann, directeur du projet GPSO, cette réunion avait surtout pour objet de « demander au COI de prendre en compte le projet de manière continue, sans rupture en différentes phases, pour une réalisation dans un délai plus resserré que celui préconisé par le COI en 2018. »
Le 14 janvier, le COI rencontrait le préfet coordinateur du GPSO. Il remettra en février « un rapport d’étape sur la programmation des infrastructures de transport»
Il est entouré de proches : Christelle Dubos, députée de la Gironde, Claude Nougein, sénateur de la Corrèze, Alain Chatillon, sénateur de la Haute-Garonne.
Le SGPI a réalisé la contre-expertise du bilan socio-économique du GPSO en 2014 pour l'Enquête Publique.
En sera-t-il de même en 2022 pour la création de la société dédiée au GPSO ?
Verrouillage de la justice
Lire la suite : Mensonges, conflits d’intérêts, influence des lobbyistes
NdlR TGV-Albret : ........Dans l'article : Les difficultés du concessionnaire s'expliquent aussi par la faiblesse du trafic et des recettes, couplée à la concurrence des liaisons aériennes low cost entre l'Espagne et la France, trois fois plus rapides que le train, selon les experts.........Essayez de comprendre l'investissement.
La ligne ferroviaire à grande vitesse entre Perpignan en France et Figueras en Espagne a été reprise mardi par une coentreprise publique, filiale des gestionnaires d'infrastructures des deux pays, après la liquidation judiciaire de son concessionnaire privé TP Ferro.
"La France et l'Espagne ont prononcé la déchéance du contrat de concession (de TP Ferro) et ont confié l'exploitation de l'infrastructure à Línea Figueras Perpignan, filiale constituée par SNCF Réseau (gestionnaire d'infrastructure français, NDLR) et ADIF (gestionnaire espagnol, NDLR), afin de garantir la continuité des circulations ferroviaires entre les deux pays", annonce le secrétariat d'Etat français aux Transports dans un communiqué.
"L'exploitation et la maintenance de la section internationale entre Perpignan et Figueras ont été simultanément transférées à la société Línea Figueras Perpignan, qui a repris l'ensemble des personnels de TP Ferro et qui est devenue le gestionnaire d'infrastructure de la ligne", détaille ce communiqué.
Lire la suite : TGV Barcelone-Paris: une coentreprise publique reprend la concession
09/12/16, 160 personnes étaient présentes à la réunion publique de Mouguerre (photo ACE)
Après l’avis défavorable donné par la commission d’enquête publique en mars 2015, certains pouvaient penser qu’un coup d’arrêt définitif avait été donné au projet de lignes à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux-Toulouse et Dax.
Ce serait mal connaître nos décideurs. Ce serait aussi mal connaître leur mauvaise foi et leur obstination.
Un sursis Ce n’est pas un avis considéré « dans l’air du temps » par Alain Vidalies, secrétaire d’Etat aux transports et Alain Rousset, président de la région Nouvelle Aquitaine qui aurait pu entraver la marche d’un rouleau compresseur. Il en fallait bien plus !
Le 2 juin, par décret, le Premier Ministre déclare « d’utilité publique et urgents les travaux » nécessaires à la réalisation de ces lignes ferroviaires. Dès lors, les études complémentaires et les acquisitions foncières par expropriation peuvent se faire en toute légalité.
Interrogé par Sud-Ouest, Alain Vidalies justifie ainsi cette décision : « l’avis de l’enquête publique n'était que consultatif. Et nous avons eu un avis favorable du Conseil d'État. » Un avis jamais rendu public.
Page 3 sur 184
«DébutPrécédent12345678910SuivantFin»