Publié le 26/11/2020
Mis à jour à 11h09
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Riverains et associations dénoncent le non-respect du cahier des charges depuis le début des travaux de l'extension de la gravière sur les parcelles de la commune.
Smartphone ou appareil photo en main, les opposants à l'extension de la gravière de Bruch, sur les terres de sa voisine Feugarolles, immortalisent chaque étape du chantier.
Depuis deux semaines, la reprise des coups de pelles à grand renfort de bulldozers, camions-bennes et rouleaux compresseurs se déroule en limite de propriété du couple Courtin-Deguines, effaré par la tournure des événements. « Tous les jours, il y a des incidents. Hier, [mardi 24 novembre, NDLR] une ligne de 20 000 volts est tombée, un engin de chantier posté en hauteur a manqué de se renverser et les nuisances sonores dépassent très largement les 43 décibels, maximaux autorisés. »
Le couple propriétaire de la maison attenante au chantier a peir d'un incident grave.Le couple propriétaire de la maison attenante au chantier a peir d'un incident grave. © Crédit photo : Loic Déquier
L'acquisition de leur maison, il y a une dizaine d'années, avait été faite en toute connaissance de cause, et de l'arrêté préfectoral de 2006 autorisant la société Singlande, filiale du groupe Eiffage, à exploiter une gravière toute proche.
En 2017, un arrêté complémentaire actait la modification d'exploitation du périmètre autorisé, après le changement de statuts de la société Singlande devenu Carrières du Sud-Ouest. « Quand on s'est installés, on nous avait présenté un projet A. Maintenant, on en est au moins au projet C », image Martine Courtin-Deguines.
À titre personnel, le couple constitue un dossier étayé et « fera tout ce qu'il peut » pour faire reconnaître le non-respect des engagements pris.
Lire la suite : Lot-et-Garonne : la gravière de Feugarolles creuse les crispations
NdlR- TGV Albret : venez nombreux en respectant les mesures barières et nous vous demandons de porter un masque
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NdlR TGV-Albret : ....et le gaspillage continue......
L’Assemblée nationale a validé jeudi 22 décembre, en première lecture, l’accord franco-italien pour lancer les travaux définitifs de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin. Le texte, censé lever les derniers obstacles à un colossal chantier de douze ans, a été signé en février 2015, puis complété en mars 2016 par Matteo Renzi et François Hollande.
Si l’accord est validé par le Parlement français, les appels d’offres pour les marchés de travaux seront lancés en 2017 pour un démarrage des chantiers en 2018.
Soutenu par les deux pays, par la ville de Lyon et, jusqu’à récemment par Turin, ce projet est contesté depuis des années par des écologistes, tant côté italien que français. Ils estiment qu’il « existe une autre solution plus appropriée et plus efficace » pour les échanges transalpins et mettent en regard les 26 milliards d’euros nécessaires au creusement du tunnel et des accès du futur Lyon-Turin avec « l’utilisation immédiate de la ligne existante de transport ferré passant par le tunnel du Mont Cenis, utilisée à ce jour à moins de 20 % de sa capacité » pour le transport des marchandises.
Source : France 3 Alpes
Complément d’information : Le communiqué de la Coordination des opposants au projet Lyon-Turin
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